L'Histoire sans fin ...

(Raah, le bocage et l'openfield --')

Un jour, alors qu'il était entrain de rêver comme habituellement, il aperçu au loin un homme encapuchonné d'une veste noire. Curieux, il s'en approcha et découvrit que ...

Marie éclata de rire...
Un rire glacial, qui souleva des bourrasques de vent.
Kylian entendit le rire et frissonna.
Il se retourna sur une tornade. Marie était au milieu de ce tourbillon venteux, riant de plus belle.
D'une vent caverneuse, qui semblait provenir de l'air lui-même et qui résonnait partout, Marie lui chuchota :

Il était une fois un jeune laboureur du nom de Kylian, il vivait dans un village au relief bocager et faisait paitre le bétail familial dans les prairies de la ferme. Il était très rêveur et voulait partir à l’aventure.

Un jour, alors qu'il était entrain de rêver comme habituellement, il aperçu au loin un homme encapuchonné d'une veste noire. Curieux, il s'en approcha et découvrit qu’en réalité, c'était une femme.
De loin, il l'avait prise pour une homme, car elle était plutôt grande et athlétique. Le jeune homme se demanda ce qu'une fille pouvait bien ficher aux limites de la terre familiale, à l'auré de la forêt, perdue au milieu de nul part. Plus il approchait, un sentiment indéfinissable s'infiltrait en lui. Pourquoi ce capuchon? Il ne mouillait pas.
Soudain, il mit le doigt sur son malaise... C'était Marie, la petite fille qui avait grandit dans la ferme voisine. Une jeune fille plutôt étrange qui était partie du village il y a de cela quelques mois.

Elle avait avantage à se camoufler et ce cacher, puisqu'elle n'était pas très appréciée dans le village car on disait qu'elle était une sorte de sorcière avec des plantes suspicieuses.
La jeune fille restait plantée là, au bord de la haie de la prairie principale. Kylian ouvrit la bouche et dit :

-Euhhh...Salut!?

La jeune femme ne bougea pas d'un pouce. Kylian insista:

-Ça fait longtemps qu'on t'as vu dans le coin...Ça va? Tu cherches quelque chose?

Il avala nerveusement sa salive. Depuis qu'il était gosse, cette fille le mettait mal à l'aise et ça l'énervait royalement. Il s'approcha pour retirer le capuchon. Marie voyait le geste de Kylian. Elle leva la main d'un coup sec, bref comme un coup de vent. Invisible et coupant. De ce mouvement elle arrêta la main du jeune laboureur et la sera par le poignet avant de la repousser. Elle ne disait rien, Kylian avait été effrayé par le geste brutal de Marie. Ses yeux pétillaient face à sa force même lui n'avait pas acquit une puissance pareille. Perturbé par cette dérobade et par la force de la jeune fille, Kylian renonça à enlever le capuchon. Quelque chose lui disait qu'il devait partir, maintenant. Son instinct le poussa à reculer d'un pas et il finit par carrément tourner les talons, lorsque Marie ouvrit enfin la bouche par où s'échappa ces quelques mots :

- Attends ! ... J'ai ... J'ai besoin de ton aide ...

La force de la jeune femme ne l'empêchait guère d'avoir une voix féminine. Et c'était en effet le cas, Marie pouvait avoir une voix douce, féminin et si je puis me permettre ... très séduisante. Malgré ce ton prit avec Kylian, le fermier était entre deux ... Qu'allait-on penser de lui ? Qu'allait-elle lui demander ? Mais c'est aussi un grain de jalousie qui pimentait le tout ... Marie s'avança et passa ses bras fins, mais musclés autours de Kylian. Elle approcha son visage près du sien et appuya sa bouche contre l'oreille du jeune homme qui n'osait plus bouger.

- Tu le sais, Kylian, que je t'ai toujours aimé...

Kylian la repoussa et recula en titubant, se souvenant très bien du rejet vécu quelques mois auparavant. La jeune femme le rattrapa colla sa bouche sur la sienne.



- Tu m'as fait peur, murmura-t-elle. Je ne voulais pas te repousser comme ça.



Kylian ferma les yeux avec la parfaite impression de vivre un cauchemar. Combien de fois il avait espéré ce moment? Maintenant que ça arrivait, l'amertume lui soulevait le cœur. Alors qu'il s'était enfin fait une raison et qu'il s'était guéri d'elle, elle jouait la fille repentante et ravivait sa douleur. Cette fille lui avait brisé le cœur et elle avait le culot de venir lui demander son aide après tout ce qu'elle lui avait fait endurer? Qu'elle aille se faire voir! Il se dégagea brutalement et sans lui jeter un regard, il se dirigea vers le poulailler, regrettant amèrement de ne pas avoir ignoré cette silhouette au loin quelques minutes plus tôt.



Marie éclata de rire... Un rire glacial, qui souleva des bourrasques de vent. Kylian entendit le rire et frissonna. Il se

retourna sur une tornade. Marie était au milieu de ce tourbillon venteux, riant de plus belle. D’un vent caverneux, qui semblait provenir de l'air lui-même et qui résonnait partout, Marie lui chuchota :



- Ne te détourne pas de moi espèce de vieux Kaligan !


Le sentiment qui couvait à l'intérieur du jeune homme depuis le début de cette rencontre éclata au grand jour ; la terreur à l'état pur. Incapable de bouger ne serait-ce que le petit doigt, il ne pouvait qu'observer, impuissant, cette fille qu'il avait un jour aimé jusqu'à la folie se transformer en la plus abominable des créatures.

-Pauvre petit Kylian … chuchotait toujours la voix semblant venir de toutes les directions à la fois.

-Tu sais que tu ne peux pas m'échapper, alors... aides-moi ou tu le regretteras !



Les cheveux noirs ébène de Marie sèchèrent et se transformèrent en serpent. Les mains de la jeune fille pourtant si douces et fines devenurent creusent, blanche, sans vie. Ses doigts étaient à présent cochus avec des ongles court ronger par la méchanceté. Son teint de pêche s'était éteins et devenu gris terne, gris sal , .. Un gris froid à glacer le sang. Tout ça s'était passer en quelques secondes, juste le temps d'effrayer le jeune garçon pour l'obliger à faire ce qu'elle voulait. Tout redevenu dans l'ordre rapidement, le but de Marie était atteint, elle voyait dans les yeux de Kylian son reflet qui s'encrait de le crâne du laboureur. L'image de la créature que Marie était devenue était bien là, il ne pouvait plus l'oublier. Marie avait reprit sa couleur, ses mains ...Elle était redevenue la jeune fille qu'elle était physiquement.



- Qu'es-tu devenue ? Qu'est-ce que tu as fait ? Qui es-tu ! Tu es devenue un ... un ...



- Un monstre Kylian, c'est ça ? Un montre !!! J'ai changer, je suis devenue plus forte, je peux me venger maintenant et tu va m'aider ... Tu as vu mon apparence, je peux aussi te faire voir se que je peux te faire alors, que choisis-tu ?



- Tu n'es plus Marie ! Qui es-tu pour te fiare passer pour elle ?!!!!



Les yeux du pauvre garçon était tétanisé par la peur, par la créature ...

Il ne savait plus quoi ...

Non.
Il ne sut pas ce qui le sauverait. Du moins, il ne saurait l'exprimer.
Mais il sentit jusqu'au fin fond de son être ce dont il avait besoin.
Ce qu'il devait faire.

Alors, s'inclinant devant la créature, il s'efforça de prendre un petit air hagard et débile. Il commença à trembler en espérant que la créature y croirait.

Le monstre eut un sourire de triomphe.
Soudain, Kylian...

Marie, lentement mais surement, le transformait.
Elle avait une raison à cela.
Une raison bien plus tordu que ce que l'on pourrait croire.
Il y a bien cette prophétie.
Pourtant, ce n'est pas la seule raison. Marie ne fait que ce qui peut lui rapporter quelque chose.
Et elle n'allait pas laisser Kylian tout foutre en l'air en mourant !
Non, il mourait quand elle le lui dirait.
Elle avait de grands desseins pour lui.
Soudain, alors que la transformation était presque accompli, Kylian disparu.

Bon, visiblement, personne n'a plus d'idées. Quelqu'un voit un inconvénient à ce qu'on parte une nouvelle histoire?

Béatrice rougit.
Puis elle fit volte-face.
L'homme qui venait de lui parler était immense.
Et c'était la personne la plus laide qu'elle est jamais vu.
Se composant un visage ravi et un sourire poli, la femme répondit :

Béatrice le dévisagea encore un peu.
L'homme ne dit rien de plus. Soudain, il se détourna.

Et il partit.
Comme ça.
Sans que Béatrice est pu ne serait-ce que connaître son nom. D'habitude, les hommes ne réagissent pas ainsi. Ils restent un peu, tente de lui offrir un verre.
Mais ils ne partent jamais ainsi !
Béatrice en restait bouche bée.