C'est pas moi je le jure ; Bruno Hébert

C'est pas moi je le jure ; Bruno Hébert

C'est pas moi je le jure ; Bruno Hébert 310

C'est pas moi je le jure ; Bruno Hébert 210

Résumé

____“(…) ils étaient si jeunes, ils avaient toute la vie devant eux pour recoller les morceaux (…)” Mais, l’été de ses 10 ans, la vie de Léon Doré chavire. Déboussolé par la séparation de ses parents, il sera sauvé par l’amour fou qu’il éprouve pour une petite fille de son âge, Clarence. Rebelle et fragile, le petit garçon suit aveuglément les rafales du “vent du diable”, bouclier qui lui permet de survivre à la dislocation de sa famille. Et ce vent du diable lui souffle des choses bien insolites… C’est pas moi, je le jure, premier roman de Bruno Hébert, possède la tonalité déchirante de l’absolu de l’enfance et les échos inoubliables des premières amours.

Critique

____Ce livre écrit par Bruno Hébert amène un côté original des plus intéressant. J’ai bien apprécié ce roman, entre autre grâce à la forme d’écriture, qui est, sans aucun doute, rafraîchissante. Elle est tout à fait différente de la plus part des livres et captive le lecteur, qui malgré quelques passages plus ardus, ne peut faire autre chose qu’apprécier.
____L’écriture nous plonge dans la tête d’un enfant un peu troublé et nous fait sourire à tout moment. Bien souvent, à la lecture d’une ligne, il me prenait une envie soudaine de rire… chose plutôt inhabituelle, car il s’agit d’un drame et non d’un livre humoristique. Les personnages aussi changent de l’habitude. Rares sont les livres, mettant en vedette deux enfants, qui ne sont pas classés « jeunesse ». Au contraire, ce livre s’adresse peut-être un peu plus à un publique « averti » ou ayant lu beaucoup.
____Je ne peux pas dire que ce livre est le meilleur que je n’ai jamais lu, mais il se classe plutôt bien. Je comprends aisément ceux qui disent ne pas avoir aimé, c’est un livre compliqué, qui demande temps et réflexion amenant relativement peu de détente pure et simple. Je ne crois pas que je lirais des livres semblables tout le temps, mais une fois de temps en temps, c’est génial !
____Mon personnage préféré est Clarence. Juste ça, je devais le dire :).

As-tu vu le film ?

Si j'ai vu tu dis!

Spoiler:

Houla !
Je n'ai rien lu, car je n'ai pas encore vu le film.

On l'attendait celle-là! Vicky n'a pas précisé que c'était dans le cadre d'un cours de français et c'est pourquoi on a des critiques si élaborées...Je poste la mienne?

Voici mon appréciation du roman C’est pas moi je le jure. Commençons avec les points que j’ai aimés. J’ai adoré l’écriture de Bruno Hébert qui est assez directe, voir crue. J’ai trouvé que l’auteur avait très bien su décrire les émotions de Léon. Ce n’est jamais trop, mais juste assez pour que le personnage nous reste en tête après avoir refermé le livre.

Ensuite, il y a le fait que l’auteur réussisse à glisser de l’humour dans toute cette histoire dramatique. Ça enlève de la lourdeur au texte et on rit même si ce n’est pas une situation facile. Troisièmement, j’ai beaucoup aimé les personnages. J’ai trouvé qu’ils étaient très complexes et intéressants à découvrir, en grande partie parce que ce sont des enfants, ce qui est moins fréquent. Ils ont des réflexions si matures et si vraies pour des jeunes de leur âge, c’est déroutant. En même temps, l’humour du livre se base sur leur l’innocence, c’est un beau paradoxe.

Finalement, il y a toute l’originalité de l’histoire qui m’a plu. Les évènements se succèdent en une suite un peu décousue et on ne sait jamais à quoi s’attendre. Je ne peux m’empêcher de mentionner que justement, parfois, les péripéties sont légèrement irréalistes voir exagérées et c’est un point qui m’a déplu. Aussi, il y a la finale, complètement vague et floue, qui laisse sur notre faim. Mais, sinon, j’ai vraiment adoré le roman C’est pas moi je le jure et je le recommande.

J'ai eu 9/10, il me manquait des exemples concrets...Donc, pour les moments drôles, la description de la boîte à lunch de Léon est dans mon top 3. Pour le côté irréaliste, l'expédition aux bonbons, sérieusement...Et la rencontre avec les débiles...Bref.