Il était une fois ... au paradis

Deux ans plus tard, j'avais 14 ans, je me suis remis derrière mon bureau, j'ai ressorti ma plume, et après an avoir retiré la poussière, j'ai ré-écris.

Voilà ce que ça a donné
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Chaque personne sur cette terre est une histoire en elle-même qui ne mérite pas d’être oublié. Ils vivent tous des moments qui sont unique et digne des meilleurs écrivains de ce monde. Mais la vie est cruelle et injuste. Quand l’âme quitte le corps et que la mort emporte une nouvelle personne, où vont ces si précieuses histoires? Quelques unes sont conservées dans des documents ou dans la mémoire des gens qui leurs étaient proche. Mais la plus part sont simplement perdu, oublié de tous et la vie continue d’avancer. Tel un cadavre sur une plage, ces histoires finissent par être ensevelies sous le sable après avoir lutté, impuissantes contre les attaques incessantes des vagues du temps et de la mer.

Il y a des histoires qui ont été choyés par le destin, qui sont complètement fantastiques par leurs natures heureuses. Mais, au contraire, il y a aussi des contes qui ont été ravagé par l’injustice. Mérite t’elle de tomber dans l’oublie plus que les autres ?

Je sais que je quitterai bientôt ce monde. Tout mortel se doit de mourir un jour, même si ils ne veulent pas, ils seront rattrapés par la faucheuse. Tout au long de leurs existences, les gens se jouent bien de la mort et croient être inatteignables. Mais au contraire, la mort se rie bien d’eux. Elle les regarde avec un sourire en riant et en se disant : un jours je vais venir, et ce sera seulement pour toi, rie bien, mais au final, tu ne rira plus. Je ne veux pas tomber dans l’oubli, c’est pourquoi j’écris ces ligne de l’histoire de ma vie, mon histoire… La vie n’est qu’une succession de choix parfois banaux, mais souvent cruciaux. Il est fou de croire qu’on peut s’y défiler, car c’est un choix en somme que de ne pas choisir. Tout au long des quarante-deux années, douze jours et vingt sept minutes de ma vie passée, j’ai eu à effectuer de nombreux choix. Certaine que je changerais si j’en aurais la possibilité, mais d’autres que j’approuve toujours. L’histoire que je vais vous compter est celle du choix qui m’a apporté ici, dans cette pièce vide et sale. Cette histoire c’est déroulé il y a aujourd’hui exactement dix années.

J’étais dans mon salon, assoupis dans le sofa devant la télévision. Autrefois, je fus un médecin reconnu et riche. Le genre d’hommes qui pratique le golf seulement pour le plaisir de dire qu’il joue au golf. Je vivais dans une modeste maison avec ma femme et mes deux filles. La vie me comblait dans tout les sens possibles, dans le fond, j’étais un homme heureux. Maintenant je peux m’en rendre compte que je vivais bien. Dans le temps, je n’y portais même pas attention. Je vivais dans la veille du lendemain, c'est-à-dire que je vivais en poursuivant le but d’être heureux dans le futur Je ne portais pas attention au présent, mais j’aurais dut.

Ma journée de travail au bloc opératoire ayant été particulièrement ardu, je n’avais pu m’empêcher de m’endormir. Quand je me réveillé sur le sofa, il était très tard dans la nuit. Que dis-je, le matin… Seul la télévision et le reste des braises rougeoyantes éclairaient la pièce, je regardai l’horloge grand-père qui trônait fièrement dans le coin de mon salon, ce qui ne fut que confirmer mon idée de l’heure. J’éteignis le téléviseur pour ne pas salir mon âme des émissions qui passaient dans ces heures. Pourquoi rester là quand la femme que j’aimais m’attendait dans un grand lit chaud ?

À la base, j’ai été élevé dans une famille plutôt pauvre. Tout les membres de la famille était aussi importants les uns que les autres. Maman s’occupait de la maison, moi, papa et mon frère ramenions le pain sur la table. J’ai eu une famille merveilleuse avant que mon pauvre petit frère ne devienne… enfin bref, j’avais un beau milieu de vie même si nous n’étions pas si riche. J’aidais mon père en travaillant dans une usine locale à temps partiel après l’école et les fins de semaines. Mon frère lui rapportait de l’argent en faisant des livraisons pour un homme douteux. Mon père se doutait bien que c’était un emploie louche, mais comme cette argent était important, il se fermais les yeux et l’acceptait sans dire mot. Quand mon père m’a aidé à payer mes études à l’université de médecine, j’étais fou de joie ! Argent que je lui ai remboursé en double par la suite, bien sure.

Quelques années plus tard j’avais déjà un emploie stable, ma fabuleuse femme Laurence et des filles merveilleuses dans une maison très satisfaisante. Il était tard le soir et je réfléchissais à toutes ces belles choses. Avez-vous remarqué que c’est seulement quand on fait une rétrospective des beaux moments de notre vie qu’il arrive un malheur ? Moi non plus, mais à présent je le remarque. Je suis dans ma petite pièce sale et je souris de mes lèvres craquelées par cette constatation.

Je passai ma main sur mes cheveux trop long, une nouvelle coupe de cheveux m’aurait fais du bien. Puis je me levai dans le but d’aller me coucher quand tout à coup j’entendis des bruits de pas sur mon balcon. Mais qui peut bien venir à cette heure ? Un voleur ? Je m'approchai, armé de mes poings seuls. Quand j'arrivai près de la porte, j’entendis la personne, elle possédait une voix qui résonnait dans mes oreilles. Je croyais la reconnaître, mais étais-ce possible ?

• Marc ? Marc est tu là ? Je t’en supplie ouvre moi si tu m’entend !
  

Je restai figé au son de cette voix, à essayer de me remémorer l’être à qui elle appartenait.

De très nombreuses années s’étaient écoulées depuis la dernière fois que j’avais rencontré l’homme derrière la porte, sur le porche de ma maison. Enfin, j’ouvris la porte, très lentement, pour voire le visage d’Alexandre, mon petit frère.

L’éclairage provenant d’un réverbère de l’autre coté de la rue était tout au plus médiocre. Ne voyant qu’a peine les traits de son visage et une partie de son chandail comportant quelques motifs au formes étranges, je remarqué qu’il n’avait pas dû dormir beaucoup ces derniers temps. Nous restâmes un long moment à se contempler comme ça, immobile. La nuit était chaude et sèche, mais Alex semblait trempe. Je l’invitai donc dans ma demeure pour qu’il me raconte pourquoi venait t’il cogner à ma porte après si longtemps et au beau milieu de la nuit. Il s’assit donc à une chaise à la cuisine et entrepris de me raconter les dernières années de sa vie. Quand je m’approchai de l’interrupteur dans le but d’allumer une lumière, il me dit :

• Ho je t’en pris, n’allume aucune lumière, tu pourrais réveiller ta jolie Laurence…
  

En effet, la porte de ma chambre était à proximité et la porte était grande ouverte. Mais je savais qu’il voulait se cacher dans l’ombre pour d’autres raisons qui m’échappaient alors. Je n’insistai donc pas, j’allai fermer la porte pour ne pas réveiller ma femme de la discussion qui allait suivre, sans plus. C’est à ce moment que son récit commença à se chambouler.

• … Puis mon patron m’a confié des travaux de plus en plus dangereux et mal. Le problème, c’est qu’à cause de toutes les dettes aux vendeurs de drogues, je n’avais pas le choix de les accepter !
  

Et il continuait. Il trembla à quelques reprises et parlait étrangement. Comme si ce n’était pas vraiment à moi qu’il s’adressait mais à lui-même, pour se justifier à sa propre personne des actes dont il était l'auteur. Il n’avait pas eu la vie facile, bien moins que je l’avais imaginé

• … Tu te demande sûrement pourquoi je suis venu cogner a ta porte se soir …
  

Je me demandé si il était sous l’effet de substances, car je lui avais déjà demandé pourquoi il était ici… Il continua donc.

• J’ai besoin de toi, mon frère, tu dois m’aider. Ce soir j’ai fait quelque chose … de terrible. (Et des larmes commencèrent à rouler sur ces joues) Se soir, j’avais un échange à effectuer pour mon patron avec un gang de rue. Je devais donner une mallette dont le contenue m’est inconnu contre une bonne somme d’argent. Mon patron se croyant futé m’avait obligé a tuer l’homme et a partir avec la mallette et l’argent. Il m’avait dit qu’il allait régler toutes mes dettes si j’accomplissais cette mission, et on ne peut pas facilement refuser une de ces demandes a LUI… Alors j’ai accepté.
  

Plus il racontait son histoire, plus mes yeux étaient grands. J’étais totalement attentif à son récit. Tout le reste autour de moi m’était totalement insignifiant, j’avais l’impression que je serait mort si il avait arrêté de raconter, j’étais obligé de connaître la suite, aussi horrible fût-t'elle. Lui, il tremblait de plus en plus et sa voix était de plus en plus fragile, comme si elle pouvait se briser à chaque instant. Néanmoins, il continua.

• Je suis arrivé dans une ruelle sombre non loin d’ici, le point de rendez-vous. J’étais légèrement en avance alors j’étais seul. Après quelques minutes seulement, une petite silhouette entra dans la courte allée et vint à ma rencontre. Plus elle s’approchait, plus j’étais horrifié. Ce n’était pas un homme comme avait spécifié mon patron, mais bien une jeune fille probablement à peine de dix ans. Elle avait l’argent Marc ! C’était elle qui était venu pour l’échange, c’est elle que j’avais la mission de tuer, cette petite fille !
  

Et sur cette dernière phrase, sa voix se brisa. Qu’avait t’il fait à cette enfant. Il l’avait sûrement laissée partir et maintenant il était en mauvais termes avec ces patrons, et il voulait probablement que je le cache un certain temps. J’entrepris de lui faire un café, mais au moment où je m'approchai de l’armoire, je me cognai douloureusement la petite orteil sur le coins du meuble. Je me rendis donc compte que faire du café dans le noir serait bien trop long et difficile, j’allumai donc la lumière. Après quelques secondes pour s’habituer à la nouvelle luminosité, je me retournai et le vit enfin comme il était, un homme brisé. Il me ressemblait beaucoup à l’exception du nez, que je m’étais cassé quelques années auparavant lors d’une partie de golf plutôt violente. Ces yeux étaient rouges de larme, et ces cheveux rasés étaient trempés de sueur. Il avait probablement couru très longtemps pour atteindre ma maison.

C’est à ce moment exactement que je baissai les yeux et que je le vis. Les motifs de son chandail n’étaient en fait pas de l’ancre, mais du sang. C’est à ce moment que je pris totalement conscience de l’acte horrible qu’avait commis Alex. À voire les traces et la quantité de sang qu’il avait sur lui, je pouvais déduire qu’il avait probablement poignardé la fillette. D’un seul coup je devint blême et j'eus très froid. J’aurais pu me lancer dans un feu ardent et ce froid aurait persisté. Je fut pris de haut le cœur et je m'appuyai sur le comptoir pour ne pas tomber d’étourdissement.

• Aide moi… Tu es le seul qui puisse m’aider, je ne sais pas comment, mais je t’en supplie, aide moi ! Je ferai tout ce que tu veux si tu me sors de ce mauvais pas ! La police a déjà retrouvé le corps et est à ma recherche activement.
  

Il se mit à genoux devant moi et, en sanglotant, me promit mer et monde pour que je l’aide. Non, cet homme n’était pas mon frère, il n’était pas de ma famille, c’était un déchet. Après avoir poignarder une fillette de dix ans, il se retrouvait à mes pieds et m’implorait de le sauver.

Je me souvins l’homme qu’il était. Quand j’étais jeune, c’était lui qui rapportait la plus grande part de l’argent à la maison. J’avais découvert qu’en fait, il était celui qui avait payé mes études. Il était bon et gentil avec moi. Une fois, sur la cours d’école, il m’avait même protégé contre des gars qui voulaient voler mon argent. En fait, il était sorti de cette bagarre très amochée. Il était intervenu sachant très bien qu’il n’avait aucunes chances. Conclusion, il avait été un bon frère pour moi, cette pensée me fit sourire.

Je mit un genou en terre et le regardai dans les yeux. Puis, sans avertir, j’envoyai un solide coup de poing dans le milieu du visage le l’homme qui pleurait devant moi. Au moment de l’impacte de mon poing contre sa figure, un bruit m’avait averti que je lui avais probablement cassé le nez. Quand il s’effondra sur le sol en se tordant de douleur. Je lui dis :

• Tu as peut-être perdu ton honneur mais au moins conserve ta dignité ! Tu as poignardé une fillette, mais ce qui est fait est fait et nous n’y pouvons plus rien. Alors relève toi, cesse de brailler, et tient toi comme un homme!
  

Alex qui avait cessé de bouger durant mon discourt resta un instant encore étendu sur le sol froid de la cuisine, puis se leva péniblement et se teint droit comme un pic. Voilà, mon frère était de retour. Son nez était vraiment cassé et plein de sang, mais il ne s’en souciait guère. Il me dit :

• Merci de m’avoir ramené à la raison, j’ai sali mon honneur en venant te demander de l’aide, mais je vais subir à présent les conséquences de mes actes.
  

Puis, il se retourna et entrepris de me quitter. Je fis un pas et mit ma main sur son épaule poisseuse de sang. Le sien ou celui de la fillette ? Je n’en au aucune idée. Je pris une décision à ce moment qui aura probablement changé le cours de nos deux vies. Je pris une grande inspiration et lui dis :

• Je vais t’aider, Alexandre, je vais te sortir de cette situation mais tu dois m’écouter sans poser de questions. Demain tu seras un autre homme. Commence par retirer ces vêtements pleins de sang et donne les moi, je vais les brûler. Et bon dieu, essuie ton nez !
  

J’allai chercher un pyjama dans ma commode et le lui donnez. Il l’enfila sans attendre.

• Maintenant tu va laver tout ce sang dans ma cuisine et tu va allez te coucher dans mon lit, à coté de ma femme. Demain, explique lui la situation. Laisse moi faire, je m’occupe de tout.
  

Il me regardais avec un regard remplis de questions mais n’en posai aucunes et me fit ‘oui’ de la tête. La porte entre le salon et la cuisine est fait d’un cadre en bois et fait au centre de jolis motifs de vitrail laissant passez a peine un peu de lumière. J’entrai dans mon salon avec les vêtements sanglants et fit un feu de bois. Puis, au lieu de mettre les vêtements dans le feu, je les cachai à l’intérieure de mon horloge grand-père. Quand je revient à la cuisine, Alex passait un coup de vadrouille sur le planché. Je parti à la salle de bain et barrai la porte. Je me regardai dans le miroir. J’y vis un homme déterminé, qui sait où il va. Je pris une paire de ciseaux dans l’armoire, et coupai mes cheveux au dessus du lavabo. Puis, je prit un rasoir électrique et rasai totalement mes cheveux. Avec cette petite modification, je ressemblais étrangement à mon frère. Après avoir tout ramassé, je regardai sous la porte pour remarquer que la lumière de la cuisine était éteinte, mon frère était donc parti se coucher comme je lui avais demandé. Je sorti donc dans l’obscurité et repassé au salon où je prit les vêtement dans l’horloge. Je les enfilai lentement et m’approchai de la porte de sorti. Je me ravisai et décidai d’écrire une lettre à Laurence pour qu’elle comprenne mon geste.

P.S : Dis à Marc que si je lui ai cassé le nez, c’est pour accentuer la ressemblance entre nous deux, et pour le plaisir de le faire, mais surtout pour qu’il me ressemble plus.Je laissai la lettre sur le plancher devant la porte. À ce moment, j’étais un autre homme, et je quittais la maison de mon frère Marc pour me rendre à la police, avouer mon crime. Ce que je fis quelques heures plus tard après avoir vagabondé dans le froid nocturne de la nuit. Les policiers n’auraient aucune chance de se tromper sur mon identité, moi et mon frère étions pareil et le sang de la fillette morte formait quelques motifs macabres sur mon chandail. C’est avec une boule dans la gorge que je me livrai aux policiers.

Pour le juge qui c’est occupé de mon cas, je suis Alexandre Coté, meurtrier de Sarah Thériault, petite fille de neuf ans ayant participé à un trafic de drogue contre son gré et ayant fini poignardé par ma main. Je suis condamné a mort et mon exécution aura lieu demain au couché du soleil.

Pour ma famille, Je suis Marc Coté, homme ayant payé le prix d’une erreur de son frère par sa propre vie, frère qui ne méritait guère plus de vivre. J’ai pris sa place de plein gré et me sacrifie en prenant sa sentence et tout le blâme d’un meurtre que je n’ai pas commis, par amour. Il aura une deuxième chance et j’espère, car je ne peux qu’espérer, qu’il vive une vie propre avec la chance que je lui donne très chèrement.

Je suis présentement dans une petite cellule de prison à attendre la mort avec comme seul amis une plume eu du papier. Demain, la vie en moi quittera mon corps en même temps que la lumière quittera l’horizon. Tout le monde que je croise s’amuse à me le répéter pour me tourmenter. Je vais mourir, et le prix de la vie de mon frère sera payé.

Long à lire, mais ça vaut la peine !

merci bien ^^ j'aime les review

''Long à lire'' dis celle qui a écris''je m'appelle Laura, j'ai 17 ans et vous l'aurez deviné, j'adore lire'' dans sa présentation. C'est rien comparé à un roman

Tu connais le sarcasme, toi ?

sarcasme? c'est quoi le sarcasme?

messemble qu'un t-chat sur ce forum, ca empècherais gros du flood
(c'est pas dutout un message pour les admins)

Sympa !
Je préfère celui-ci !

Merci bien ^^

C'est normal.

c'est une nouvelle, pas un roman, c'est dans le style qui ai pas grand choses qui change, description d'une scène ou d'une courte histoire... On dirais que tu as une dent contre moi se soir toi.

Encore une fois, où étais-je, je ne le sais pas. Alors, j'aime toujours ton écriture, mais moins l'histoire, qui est un peu trop...improbable. Bonnes idées quand même. ^^