L'île de la Prophétie

Alors... C'est une longue histoire...
A un moment je faisais partie d'un jeu "Age of Magic". J'étais une sorcière et faisais partie d'une guilde. Le problème c'est que ça a commencé à devenir lassant, je n'y retournais que pour le fow. Sur le forum une fille sous le pseudo "Diamant" avait créé un topic qui avait dérivée en une grande histoire... Et avec mon personnage Viola j'ai commencé à répondre à son topic. Au fur et à mesure j'ai fait de Viola une Métamorpheuse. C'est ainsi que m'ai venu l'idée. Je n'y avais plus pensé jusqu'à la rentrée scolaire ou j'ai parlé de mon histoire à ma fournisseuse. Finalement, l'idée à germer dans mon esprit puis c'est déclarée sous la forme d'un forum. Comme il n'y a presque pas d'inscription et qu'une seule des personnes inscrites c'est présentée, je pense que mon forum va bientôt être rayé du cyberespace. Mais l'histoire est toujours dans ma tête de linotte et j'ai décidé de la "publier" ici.

Il y a longtemps de cela, la première Métamorpheuse apparut. Personne n'a jamais connu son nom. C'était une sorcière, venant d'une galaxie détruite depuis trop longtemps pour que l'on puisse s'en souvenir. Cette sorcière était spéciale : contrairement aux autres sorcières de toutes les galaxies, la Métamorpheuse avait le coeur pur, tellement pur qu'aucun démon n'a jamais pu l'approcher. Tellement pur qu'elle irradiait. Les humains, peu importe de quelles galaxie ils venaient, avait tous entendu parler d'elle. Ils la nommaient Première Métamorpheuse, Gardienne des songes et de l'Amour. Alors que la Métamorpheuse posait pour la première fois le pied sur Oudawa, une créature apparut. Elle aussi venait d’autre galaxie, mais contrairement à la Métamorpheuse, elle était maléfique. Cette créature se nommait la Grande Malfée, aussi connu sous le nom de Violéna. Violéna et la Métamorpheuse ont trouvé d’autre membres de leurs espèces sur les 6 galaxies. Les Malfées étaient méconnaissables, les gens ne savaient pas qui étaient ces créatures machiavéliques. En revanche, les Métamorpheuses, au fur et à mesure que leur pouvoir se développait, avait une mèche de cheveux qui bleuissait. Petit à petit les humains des galaxies s’adaptaient à leur présence, et finirent par les oublier. Ils avaient aussi oublier la prophétie, cette prophétie qui annonçait quelque chose d’effroyable :
« Deux créatures apparaîtront,
Parmi nous vivrons,
Et de leurs espèces trouveront.
Une guerre sans fin arrivera.
Lorsque les deux dernières resteront,
Sur la dernière île, l'Isilya, vivront,
Le monde choisira.
La dernière âme ténébrieuse sera semblable,
Mais la dernière Morpheuse sera méconaissable, »
Malheureusement, la prophétie était déchirée. Personne, sauf les Métamorpheuses, ne connaissait la fin de la prophétie.
Les deux créatures sont apparus.
Elles ont trouvé de leurs espèces.
Une guerre sans fin s’est installée.
Les deux dernières, sont-elles restées ?
Les 6 galaxies vivent regroupés sur la dernière île, leurs galaxies ayant explosé à cause de la guerre.
Le monde, a-t-il choisi ?
La dernière ténébrieuse (c’est ainsi que nos ancêtres appelaient les Malfées), est-elle apparue ?
La dernière Morpheuse (c’est ainsi que nos ancêtres appelaient les Métamorpheuses) est-elle apparue ?
Que veut dire la prophétie par méconnaissable ?
Qu’elle est la fin de la prophétie ?
Nul ne le sait.
Mais une chose est sûre.
La dernière Métamorpheuse est spéciale. Elle est la ré-incarnation de la Première Métamorpheuse. Elle se nommera La Gardienne des secrets et de la Création.


Le coeur battant à tout rompre la jeune fille fuyait. Elle fuyait un univers qui avait compté pour elle, un univers qui n'était plus le sien. Les larmes l'aveuglaient. Elle devait s'échapper, sinon elle risquait de subir le même sort. Ses vêtements n'étaient plus que des lambeaux de tissus noirs, elle avait perdu l'une de ses sandales, ses cheveux chatains s'étaient presque tous échapper de son noeud, son visage était gris à cause de la suie. Elle offrait un vrai spectacle, mais n'en avait cure. Elle cherchait à fuir. A tout oublié. Jusqu'à son nom, celui que ses parents lui chuchotaient à l'oreille avant de lui dire bonne nuit. Xonaï.

La nuit tombait. Ils arrivèrent sans encombre à leur destination.

- C'est ici ? murmura le jeune homme.
- Oui, chuchota la fille, c'était ici.

Ils se tenaient sur un astéroïde, près de l'endroit où se tenait auparavant la galaxie portant le nom de Rendarès. La fille porta une main sur le poil doux du gariko qui se tenait près d'elle. Elle commença à le caresser.

- Reste-t-il quelque chose d'une seule galaxie, Jo ?
- Non, Au. Il ne reste rien de la Voie Lactée, de Rendarès, d'Oudawa, de Xinye, d'Oudorous ou de Lwatika. Rien d'autre que des ruines. Ewilan elle-même n'aurait pu réchapper de la destruction de Rendarès.
- Jowé T'ill Zan je t'interdis de dire ça ! Pas la grande Ewilan !
- Aurélia Pochère, tu ne viens même pas de cette galaxie !

La dénommée Aurélia ne répondit rien. Jowé pointa du doigt le gariko.

- C'est quoi cet animal bizarre ?
- Mon père me l'avais rapporté d'un voyage. C'est un gariko de la galxie Oudawa.
- Un gariko ? Jamais entendu parler, continua-t-il.
- Il y a trois espèces de garikos : les garikos zor, les gariko yor et les garikos des bois.
- Des bois ? Mais il n'y avait aucuns arbres sur Oudawa !
- Tu crois que les garikos des bois vivent dans les bois, s'esclaffa-t-elle, quelle idée ! Les garikos des bois sont appelés ainsi car c'est la seule espèce qui est agressive. On l'a nommée ainsi en l'honneur des loups Voie Lactéens.

Jowé observa le gariko, ses poils étaient rouges orangés comme la couleur des sables Oudawiens zor enfin, Oudawiens de gauche.

- C'est un gariko zor ? demanda-t-il encore.
- Oui, tu dois savoir qu'en Oudawoin zor veut dire gauche et yor droite ? elle avait dit ses mots en pivotant pour le regarder.
- Qui ne sait pas ça ! J'ai vu des photos et les planètes Oudawiennes zor avaient la même couleur que ton animal, et les planètes Oudawiennes yor étaient jaunes, dit-il fièrement.
- C'est vrai !

Ils soupirèrent en choeur. Les deux se demandaient ce qu'il devait faire. Les 6 galaxies étaient de l'histoire ancienne. Jowé se tourna soudain.

- Isilya...
- Qu'à tu dis ? l'interrogea-t-elle.
- Isilya, ses yeux s'illuminèrent lorsqu'il prononça ce mot, c'est le nom d'une île que mentionnait une prophétie. Une vieille prophétie qui parlait aussi de créatures étranges...
- Explique-moi, le pressa-t-elle, qu'elle est cette île et pourquoi tu m'en parles !
- Isilya était supposée être la dernière île, la dernière terre habitable par les humains et les animaux de toutes galaxies.
- Mais c'est impossible ! Les besoins sont trop différents !
- Peut-être que non, avoua-t-il, les scientifiques avaient découvert une nouvelle substance qui pourrait permettre à tous les humains de manger le même aliment de puiser ce dont ils ont besoin même si c'est différent.
- Alors en route pour Isilya !

Pour le moment c'est tout. Pour que vous puissiez comprendre je vous met un "dictionnaire" des galaxies.

La Voie Lactée : Tous le monde connait !

Rendarès : C'est la galaxie était la plus proche de la Voie Lactée. C'était la même galaxie que Pierre Bottero a décrit dans "La Quête d'Ewilan".

Oudawa : Cette galaxie était composé de 18 planètes. Elles avaient des noms plus étranges les uns que les autres. C'était aussi la galaxie la plus aride, la plupart des humains qui peuplait Oudawa ont un dard comme les scorpions.

Xinye : Cette galaxie était composé de 236 planètes, mais seulement la moitié de l'une d'entre elles étaient habitable. Les anciens habitants de cette galaxie ont le visage d'un rouge vif.

Oudorous : La galaxie d'Oudorous était sans doute celle qui tournait plus au ralenti. Cette galaxie composée d'une unque planète avait le goût des arts, mais en raison des horaires irréguliers des levers et couchers de soleil, les oudoriens dorment beaucoup, sont peu actifs et sont très bon en art.

Lwatika : Cette galaxie était simple. Les habitants portent toujours des choses simples et sont brefs et rapides, ils aiment la simplicité.

Humm, j'ai hate de voir la suite.

Pourquoi ça ne m'étonne pas que Vicky n'aime pas et que Mary aime bien ?
Ok, voici la suite !
Nawim regardait avec curiosité la terre qui s'étendait devant elle. Son petit sac en main, elle tomba sur le sol aride, épuisée. Elle ouvrit la sacoche et en sortit une barre nutritive.

- C'éest ma dernière. Bientôt, il faudra que tu te mettes à chasser Simb.

La jeune fille le chercha du regard. Un lionceau arriva en courant, soulevant des nuages de poussière à chaque foulée.

- Simb ! Fais un peu attention ! Ils risquent de nous repérer !

Le petit lion s'arrêta et la regarda avec intensité. Elle secoua vivement la tête, tout en machant avec application. Puis elle regarda de nouveau autour d'elle. Le soleil vert se couchait, sur l'aride astéroïde. Nawim se bénit intérieurement d'avoir fait son vaccin contre l'asthme un an plus tôt (grâce à se nouveau vaccin, les humains de toutes les galxies peuvent respirer dans l'espace). Elle remarqua un mouvement dans un cratère, puis se releva et avança prudemment. Un homme d'une quarantaine d'année marchait vers elle.

- Vous faites partie des volontaires, dit l'homme d'une voix grave, ou vous rejoignez l'île ?
- Quels volontaires ? Demanda Nawim d'une voix fluette.
- Ceux qui reconstruisent la galaxie, répondit l'homme, nous en avons pour chacune. L'idée est d'accélérer le processus de construction d'une galaxie. On commence par les étoiles et les soleils, puis on enchaîne avec des planètes. Alors, vous voulez faire partie des volontaires ?
- N... non, je vais rejoidre l'île, balbutia Nawim.
- Bien. Bon voyage.

L'homme s'éloigna avec une démarche de canard boiteux. Son long manteau marron-kaki était du mauvais goût terrible, il couvrait tout son corps et l'on ne voyait que ses chaussettes trouée. D'après ce qu'elle avait vu, l'homme ne s'était pas rasé depuis bien longtemps et il souffrait d'un début de calvitie. Ses yeux étaient verts foncés, comme les yeux de quelqu'un que Nawim avait connu, et que la jeune fille qu'elle était souhaitait oublier.

- Simb... Crois-tu que son souvenir va me hanter jusqu'à la fin de mes jours ?

L'animal plongea ses yeux d'ambre dans les siens. Ses yeux semblaient lui dirent qu'elle avait bien fait, qu'elle n'avait pas eu le choix et que, quoi qu'il arrive il ne l'abandonnerait pas.

- Merci Simb, chuchota-t-elle, tu es mon seul ami... Et je jure que je ne t'abandonnerait pas non plus. Parole de chanteuse.

Non, t'inquiètes !
En fait, c'est pas vraiment un monologue... Vous comprendrez en lisant ça !
Jowé et Aurélia avaient bien avancé, ils étaient arrivé sur un astéroïde près de l'ancien emplacement de la planète d'Oudorous. Le soleil vert avait été épargné par la destruction, et il avait décidé de ne pas se faire oublier. Pour avoir encore la force de marcher les deux jeunes gens avaient décidé de ne plus parler, afin de conserver leur souffle. Cependant Aurélia rompit le silence en s'écriant :

- Jowé ! Regarde là-bas ! Il y a quelqu'un !
- Tu es sûre ? Je ne vois rien !
- Oui ! Là-bas ! Attend...

Aurélia s'arrêta. Perplexe, Jowé se stoppa aussi, en regardant la fille qui l'accompagnait. Il la trouvait plutôt jolie avec ses cheveux dorés, ses yeux en amandes, son petit nez, ses fines lèvres et son teint légèrement hâlé. Soudain elle se mit à courir, l'arrachant à sa contemplation.

- Que se passe-t-il ? s'égosilla Jowé tout en commençant un sprint pour la rattraper.
- La silhouette ! Elle s'est effondrée ! paniquait Aurélia.

La jeune fille accéléra. Son coeur battait fort, trop fort, un point de côté commençait déjà à la faire souffrir. Alors qu'elle courait, elle trébucha sur un objet. C'était un petit cahier rouge, sur la couverture était gravé les mots Journal Intime. Aurélia se saisit du carnet et dit à Jowé qui l'avait rejointe :

- C'est un Journal intime.
- On l'ouvre ? demanda-t-il.
- J'sais pas trop...
- Allez ! Comme ça, on apprendra peut-être des trucs sur la personne qui est tombée... S'il te plait...

En voyant son expression, Jowé crut qu'Aurélia allait se mettre en colère. A la place, celle-ci éclata de rire. Jowé fut étourdit un instant par la beauté de se rire; on aurait dit des carillons qui chantaient... Ou des oiseaux au début du printemps. c'était un rire entrainant, si bien que Jowé rit aussi. Ils riaient sans raison apparente, comme s'ils riaient pour se moque de la destruction des galaxies. Au bout de quelques instants, ils étaient assis, et Aurélia lisait un extrait du journal.

- Ok, sur la première page il y a écrit propriété de Nawim Kirm.
- Nawim Kirm ? C'est qui celle-là ?
- Je n'en sais pas plus que toi Jowé. Je continue ou pas ?
- Vas-y.
- Je pourrais pas te lire. Viens à côté de moi, qu'on le lise ensemble

Aurélia regarda Jowé. Il était tellement concentré sur sa lecture ! Il plissait des yeux pour déchiffrer la petite écriture de la fille. Elle détaillait son visage. Ses cheveux étaient coupés courts, ses yeux étaient verts, son nez aquilin et sa peau pâle. Elle se dit que si sa vie avait été différente, elle l'aurait trouvé beau. Elle se dit aussi qu'elle n'en avait pas le droit, que se serait trahir les siens, ou plutôt leur mémoire.
Jowé releva la tête et plongea ses yeux dans ceux d'Aurélia. Puis il murmura :

- C'est horrible, Au.

Elle ne répondit pas, mais son expression exprimait de la souffrance. Jowé aurait voulu l'interroger, mais il n'osait pas. Avec la destruction, les mauvais souvenirs ressurgissaient et titillaient la conscience de ceux qui en avait. Et alors qu'ils étaient plongés dans leur pensés respectives, un rugissement fendit l'air, accompagné d'un cri.

- Simb, non !

Aurélia et Jowé se regardèrent avant de se relever et de courir vers l'origine du bruit.

- Simb, non !

Nawim s'était endormie. Sa fatigue l'avait emportée loin, dans les limbes d'un sommeil profond. Elle s'était réveillée quand Simb avait poussé un rugissement. Aussitôt, il avait disparu, emporté par un tourbilon de l'espace. Elle avait crié, mais désormais elle était là, seule, ne sachant que faire. Nawim n'avait pas réagie en entendant des bruits de pas derrière elle. Elle n'avait pas esquissé le moindre geste quand un jeune homme lui avait touché l'épaule en demandant :

- Ca va ?

"Non, ça ne va pas. Simb a disparu, loin de moi" pensa-t-elle. Une fille passa devant elle en lui disant :

- Nawim, c'est ça ? Je suis Aurélia et lui c'est Jowé. On va t'aider à trouver Simb. Maintenant dis-nous ou il est parti.

Encore sous le choc, Nawim ne releva pas le fait qu'ils connaisaient son nom et que la fille tenait son journal à la main.

- Simb... Il a été emporté par le tourbillon...

C'est alors que, épuisée par tout ce qui c'est passé ces derniers temps, Nawim tomba à terre et commença à pleurer doucement.

Ben en fait c'est un effet secondaire. Genre tu prends un médoc contre l'otite sa peut avoir comme effet secondaire euh... la diarée par exemple !
Simb c'est le lion !

Je parie 10 contre 1 que c'est pour Simba le lion de Disney!

Simb... Oui et non : j'avais pas d'idées !
Aurélia... Je n'y avais même pas pensé !
Et oui : Nawim pour Les Chroniques de La Tour !!
Xonaï légèrement inspiré de Xéna La Princesse guerrière...
Jowé c'est de l'invention pure !