Reflet.

Excusez les sacres, c'est le personnage.


Le mirroir réflétait un homme pâle et malade. Un homme qui manquait de sommeil et qui avait délibérément besoin de manger. La maigreur de ses membres ne pouvait passer innaperçue, même pour lui qui ne remarquait rien. Le reflet était maintenant pour lui une présence continue.

- Bonjour Martin.

L'homme lança le premier objet qui lui tomba sous la main dans le beau et grand mirroir du début du XIVe siècle. Sept ans de plus ou de moins...

- Ça va bien aujourd'hui?

Martin épargna le second et dernier mirroir de sa chambre à coucher.

- T'aurais pas du feu, chose.

Martin écoutait la voix. Elle était si familière... Si naturelle.

- Tant pi, jva me passer de fumer.

Martin ferma les yeux aussi fort qu'il le pu. Il devait faire taire cette voie, coûte que coûte.

- Tu sais ce que c'est, non?

Les mains de Martin se contractèrent, sa machoir se crispa, ses paupières se rapprochèrent, se rencontrèrent. Martin ne voulait pas parler, ne voulait plus écouter.

- T'as-tu manger aujourd'hui? T'as tu appeler ta femme aujourd'hui? T'as-tu faite quelque chose de ta journée le grand?
- Ha Tayeul!
- À qui tu dis ça toi là?
- À qui tu penses.
- T'as pas encore allumer que j't'une représentation de ton subconscient?!? J'va mla fermer si tu veux vraiment que jme la ferme.
- Bin jle veux là là! NOW.

Après quelques secondes de silence, Martin se retourna vers son reflet. Il le fixait, d'une étrange manière.

- T'as vraiment penser je partirais!.

Un rire sinistre éclata dans la pièce.

- Qu'est-ce tu me veux?
- C'est toi qui détient la réponse Martin.
- Bin CRISS toi tout, répond moi.
- Pourquoi te donner une réponse que tu possède déjà.
- Parce que je te le demande!
- Oui, mais je m'en contre-fiche.
- Tu pense pas qu'après autant de temps ce serait temps que tu décriss?
- Tu es mon accès à toi.
- Tu veux tu que je me tues?!?
- Je veux te faciliter la vie.
- Bin va-t-en, ça va être plus simple.

Martin ne parla plus. Ni son reflet. Chacun fixait un point, gardant pour lui ses pensées intérieures.

- Je pense que je comprends. Je pense que je te connaît.
- Éclair ma lanterne.
- Criss tu sais ce que je sais. Jtle rdirai pas tabarnaque.
- Comme tu veux. Je peux rester encore longtemps.
- Si j'laisse Maryse, est-ce que tu vas me lâcher?
- Est-ce que tu veux laisser Maryse?
- Est-ce que je peux?
- C'est quoi donc?... qui veut peut?
- Pourquoi tu veux que je laisse ma femme?
- Parce que tu veux la laisser.
- Pourquoi je ne la laisse pas alors?
- Parce que tu ne la laisses pas....

Martin était étendu dans son lit et jouait avec ses doigts. Il se lava et ramassa les débris de son miroir.

Yatch !
Certains mots j'ai rien pigé.
J'aime bien !

Genre tabarnak.

Je doute que putain soit un bon équivalent. C'est quoi vos gros mots en France?

Sinon, je sais pas trop où tu vas en venir avec ça Vicky mais...je vais lire.

O lala !
La liste est bien longue !

Je crois que si on devait faire un dictionnaire des gros mots français bah... Il ferait trèès beaucoup de pages, En plus moi j'en connais des Belges !

Ola !
Dois en faire vraiment BEAAAAAAAAAUCOUP.