Je l'aimais, je crois bien. [À finir... et corriger.]

Il n'était pas tellement beau, pour ne pas dire pas beau du tout. Je n'ai toujours pas trouvé à quoi il ressemblait. Je ne peux même pas le décrire. Je peux vous l'écrire, mais je ne peux pas vous le décrire. Écrire... J'écris tellement depuis. J'ai pris un moment avant de l'admettre. Je n'y croyais pas. Je l'ai rencontré à l'Université, j'avais 24 ans, il en avait 30. J'étais étudiante en Médecine et lui en était au doctorat. Des Maths, il faisait des Maths, calculait les choses, jouait avec les chiffres. Je ne vais jamais dans les bars, mais j'y étais ce soir-là. J'étais assise avec deux amies, deux amies avec qui je faisais médecine. Elles non plus ne sortaient pas beaucoup, mais c'était mon anniversaire. Vingt-Quantre ans... C'est mémorable, vous ne croyez pas? Peut-être juste dans mon cas. Maxime étais assis à côté de notre table. Parce qu'il s'appelle Maxime. Il était avec ses amis, enfin je crois... à moins que ce ne soit des stagiaires, peut m'importe. Mes deux amies se plaisaient à m'agacer... mais avec son voisin de table. Vous devez comprendre que je n'ai jamais réellement eu d'amoureux, que toutes les experiences d'adolescentes, je ne les ai pas vécues. Son voisin était effectivement assez beau, grand, musclé, aux yeux bleux, pas besoin d'une grande description, le genre mec idéal, trop idéal. Maxime lui sirotait son drink et me regardait. Après mure réflexion, Il me regardait. Je ne peux pas dire que je suis spéciallement belle, mais j'ai de beaux yeux, de vraiment beaux yeux. Quand je suis sortie dehors, prendre l'air en attendant mes amies qui payaient, il m'a suivi. On a parlé et par je ne sais quel miracle, on s'est tous deux bien aimés. Des semaines passèrent, je l'ai revu à la bibliothèque de l'école. Peut-être que je l'avais croisé à plusieurs reprises, mais que je ne l'avais pas remarqué. Je me suis assise à côté de lui. Il était plongé dans ses livres. Je lui ai passé un papier. J'y avais écrit une date et une heure. Il me répondit par un endroit. Il quitta près d'une heure plus tard, sans un mots de plus. On se rejoignit à l'endroit. Je ne connaissais pas. C'était un petit restaurant, simple et chaleureux. J'y ai mangé un brochette de poulet excellente et Maxime prit un Steak. Il avait l'air vraiment bon. Nous avons parlé beaucoup. Tout ce passait bien entre nous, mais il était toujours aussi laid. Vous savez comme notre société accorde de l'importance à l'apparence... je ne suis pas mieux que les autres. Maxime a payé mon repas, mais j'ai payé le sien. C'était symbolique, joyeux, amical. Il m'a raccompagné chez moi, en marchant. Il a pris ma main pendant le dernier tier du trajet, il n'a rien demandé de plus. Nous nous sommes quitté sans un autre rendez-vous, nous avons simplement laisser aller les choses. C'est à une conférence que nous nous sommes revus. Il était assis dans la 32e rangé et je l'ai vu à la pause. Je me suis glissée dans la 33e rangé et lui ai murmuré à l'oreille que j'irais mangé un steak le soir-même. Il n'a eu aucune réaction. Il a peut-être souri, enfin c'est ce que j'ai fait. Je suis allé au petit resto qui allait devenir le nôtre le soir et il y était aussi. On a mangé un peu plus rapidement. On a un peu moins parlé. Et sa main était dans la mienne avant notre sortie du restaurant. Je crois qu'il l'a su avant moi, mais j'ai su que je l'aimais, malgré tout, quand je l'ai reconnu dans la 32e rangé, quand j'ai eu des papillons au ventre. Je l'ai traîné par la main chez moi. Je l'ai amené dans mon salon et je l'ai embrassé. J'ai fermé les yeux, respirer son odeur et goûter sa bouche. C'était probablement drôle a voir, nous deux debout au milieu du salon. Il ne s'est rien passé d'autre. Quand on s'est séparés, on a repris notre souffle et on s'est embrassé de nouveau. On a répété le manège devant la porte et il est parti. Je l'aimais, je crois bien. Le lendemain, il m'attendait après mon cours de biologie. Le surlendemain après mon cours d'anatomie et l'autre lendmain, je suis allez le chercher après un cours de Mathématiques quelquonque. Je suis entrée chez lui pour la première fois et j'y ai passé la nuit. Nous n'avons pas fait l'amour, c'était bien mieux. Nous étions ensemble, couchés dans son lit à écouter l'autre respirer, à se confier nos secrets et à se dire "je t'aime". Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime, Je l'aime. Je me suis endormie collé contre lui. Je ne sais pas s'il a dormi, mais moi j'ai adoré ma nuit. Il est parti à son cours le lendemain matin et j'ai dormi. Je me suis reveillé près de deux heures après son départ. J'ai ouvert son garde de robe et enfilé un de ses chemises. Un chemise grise aux manches trop longues, au dos trop long et à l'odeur exquise. J'avais cette chemise et un mini-boxer rose. Le plancher de la cuisine était blanc et froid. Les céréales étaient dans l'armoire de gauche, le lait dans le réfrigirateur. Je me suis fait un grand bol. Vous me trouverez anormal de vous dire que ces céréales étaient meilleures qu'à l'habitude? Probablement. Il m'a rejoint vers midi. J'étais devant la télé, j'écoutais un soap quelquonque. Il est entré discrètement dans le salon et a posé ses mains devant mes yeux. Je les ai attrappés et embrassé. Il s'est pencher par-dessus le divan et à fait de même. On aurait dit un baiser à la Spider-Man. C'était même mieux. Ça s'est passé sur son sofa. C'etait plutôt bien, mais nous étions tous les deux plutôt incertains. C'était ma première fois. Je crois qu'il avait peur de me décevoir. S'il avait seulement sut comment je l'aimais. Peut importe le résultat final, j'aurais été contente de l'avoir fait avec lui. Peu à peu, je déménageais, morceau par morceau, livre par livre, baiser par baiser. Je l'ai présenté à mes parents. Ils l'ont aimé. Il m'a présenté aux siens, ils m'ont aimés. Nous étions destiné à filer le parfait amour. J'ai fini ma médecine la même année. J'ai du choisirs. Qu'allais-je être plus tard. Maxime était très compréhensif, mon premier choix était une spécialité de 5 ans. Cinq ans, vous rendez-vous contes du temps que ça prendrait? Du temps que ça a pris. Quand j'ai fini, il avait 35 ans. Nous étions toujours ensemble. C'était toujours aussi idylique. Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime, Je l'aime. J'avais 29 ans, j'étais urgentologue, Maxime en avait 35 et était mathématicien.

Ai-je oublié de préciser qu'il jouait merveilleusement bien du piano. Parfois, il jouait pour moi, pour l'enfant en moi. J'aimais m'asseoir dans ma chaise près du piano, me fermer les yeux et écouter. Je posais mes mains l'une contre l'autre et pianotait, m'imaginant bonne comme lui. Je me souviens d'une fois ou je m'étais endormie. Maxime avait fini sa chanson et avait posé ses mains sur moi. Je me souviens du contact privilégié, de l'infini bonheur qui circulait, de l'admiration que l'on avait l'un pour l'Autre. Maxime m'a appuyé, m'a aimé, m'a aidé. Maxime m'aimait.

HAHAHA. Tu sais quoi. J'aimerais être la fille de mon histoire :)
Elle a l'air.. Sereine.

Changer la fin. Le truc de femme enceinte gâchait tout.

Le côté Enfant en moi...