Chapitre Tentation - Marie

ATTENTION, SPOILERS DE TENTATION

Évidemment, le premier écrit posté par moi ici concerne Twilight, rien de surprenant... Je vous avais parlé de mon élan créatif de l'autre jour? Ben, le voici. Écoutez, je sais que les 'fanfictions' sur Twilight ne sont pas toutes super et personnellement, je n'en lis jamais car je déteste ça. Si ça vous déplait, je vous en pris, arrêtez-vous ici. Si vous n'êtes pas trop fermée à l'idée, je vous propose ma vision des choses d'une partie de Tentation qui aurait pu arriver. Je sais que je ne suis pas Stephenie Meyer et je fais appel à votre indulgence hein! J'accepte toutes critiques constructives mais les : 'T'es vraiment nulle', j'aimerais que vous les gardiez pour vous, merci! Clin D'oeil

Alors, j'ai décidé de partir du moment où Bella revient de chez Jacob au lieu qu'elle aille sauter de la falaise.

Hallucination

Je montai pesamment les marches en direction de ma chambre. Une montagne de devoir m'attendait et ce n'était certainement pas la présence d'une quelconque autre créature chimérique dans ma vie qui allait me faire rater mes examens de fin d'année. Côté être mythique, je commençais à avoir de l'expérience, alors…Un de plus ou de moins…

Je passai le pas de ma porte et m'installai à mon bureau avec une furieuse envie de pleurer. De tristesse sur ma vie misérable ou de colère sur ce qu'elle aurait pu être, je n'en savais trop rien, mais une chose était sûre, je devais arrêter de réfléchir à tout ça si je voulais garder un semblant d'équilibre mental.

J'ouvrai péniblement mon livre de math quand soudain, je sentis clairement une présence derrière mon dos. Convaincue que Jacob avait pris la mauvaise habitude d'une certaine autre personne, je me retournai, une expression furibonde au visage. Expression qui disparue à la seconde où j'identifiai mon visiteur. Elle fut rapidement remplacée par la stupéfaction la plus totale. Était-ce possible que toutes mes expériences dangereuses et mes hallucinations auditives aient bel et bien eut raison de moi? De toute évidence, j’avais franchi le point de non retour et je planais en pleine névrose psychotique.

-Bella, murmura-t-il le plus doucement possible en me regardant droit dans les yeux.

Adossé nonchalamment au cadre de ma fenêtre, il était l’incarnation même de la décontraction. Son regard mordoré recelait un éclat d’émerveillement que je ne compris pas. Cependant, je pouvais maintenant affirmer que la moto n'arrivait pas à la cheville de la psychose. L'intonation était parfaite, beaucoup plus juste que tout ce quoi je me rappelais. Et son visage, d’une splendeur sans égale, infiniment mieux que dans mon souvenir.

-Bella, répéta-il, une lueur d’inquiétude s'allumant dans son regard incandescent.

Il fit quelques pas dans ma direction et je vis une tension dans ses muscles qu’il tentait de dissimuler se dévoiler peu à peu.

Je ne sentais plus du tout les muscles de mon visage. En fait, je ne ressentais plus rien, point.
J'avais très vaguement conscience que mes yeux devaient ressembler à deux soucoupes et ma bouche, à celle d'un poisson hors de l'eau.

-Je sais que j'avais promis, continua-t-il d'une voie soudain douloureuse, l’air de s’excuser. Tu n'as aucune idée de combien je peux m'en vouloir d'être si faible et de ne pas savoir me passer de toi.

Le ténor me paraissait de plus en plus lointain. D'ailleurs, il me semblait que tout avait une fâcheuse tendance à s'éloigner, les murs comme la lumière à la fenêtre. Seul son regard hypnotisant me clouait sur ma chaise.

- Bella, il faut que tu saches combien ma vie est un enfer depuis que je t'ai… quittée, articula-t-il avec difficulté. Moi qui croyais que tout serait pour le mieux et que j'arrêterais enfin de ressentir constamment le poids de la culpabilité peser sur ma conscience... Moi qui croyais pouvoir tout supporter, surtout pour ton bien, voilà que je découvre que c'est complètement faux.

Il avança encore, l'expression de son visage n'exprimant plus qu'une intense détresse.

-Je pensais finir par réussir à faire abstraction à tout ça, mais ton visage me hante Bella, poursuivit-il dans un filet de voie, ses yeux toujours rivés dans les miens.

Il franchit les derniers pas nous séparant et me saisit par les épaules.
Le contact de ses mains glacées sur ma peau me fit l'effet d'un électrochoc - comme au bon vieux temps - et toutes mes sensations revinrent en force. J’écarquillai les yeux.

-J'ai vraiment essayé de t’oublier et chaque jour, chaque heure étaient devenues un combat, poursuivi-t-il, le regard fou. Je n'ai pas tardé à prendre conscience que sans toi, je n’existais plus. Pas question de reprendre un semblant d'existence quand on a l'impression qu'on ne sait plus comment respirer. C'est vrai, je n'en ai techniquement plus besoin et ça fait longtemps que je suis cliniquement mort. Mais je te jure Bella, que je ne me suis jamais senti aussi mort qu'à l'instant où j'ai mis fin à notre relation.

Son regard incandescent et la torture qu’exprimait son visage me mettait au supplice. Ma peau et mes yeux brûlaient. Mon souffle écorchait ma gorge desséchée. J'avais la très nette impression que j'étais en train de me déliter et que je n'allais plus pouvoir me retenir très longtemps de hurler.

-Bella! insista-t-il en me secouant comme un prunier vu l'absence de réaction de ma part, est-ce que tu comprends ce que je te dis? Je t'en pris, hurle-moi dessus si ça peut te soulager, ne te gêne surtout pas. Je n’arrive probablement pas au bon moment, ajouta-t-il en jetant un coup d’œil sur mon bureau.

Effectivement, je ne me gênai pas:

- NOOOON!!! hurlais-je de toutes mes forces en tentant vainement de me dégager de son emprise.

Son contact m'était insupportable, je sentais clairement que ma plaie s'étendait sur toute la surface de mon corps.

-J'allais bien! J'allais m'en sortir! Pourquoi tout lâche maintenant! criais-je en ayant tout de la folle hystérique.

Depuis des mois que je flirtais avec l'idée du suicide, voilà que miraculeusement, je commençais à remonter la pente et ma raison m’abandonnait. La malchance allait-elle un jour me laisser tranquille?!

Une expression de complète incrédulité se reflétait maintenant sur son visage.
-Qu'est-ce que tu veux dire par 'tout lâche maintenant'? demanda-t-il en plissant les yeux, l’air d’évaluer mon état mental.

-Oh et puis, au point où j'en suis, je peux bien converser avec mes hallucinations, grimaçais-je.

-Tes quoi? répliqua-t-il, de plus en plus ahuri, tout en resserrant sa prise autour des mes épaules.

-Tu sais bien, quand je fais des trucs pas très recommandables pour une fille qui attire la catastrophe comme moi, marmonnais-je en détournant la tête.

Après tout, certaines choses ne changent pas, pensai-je.

-Quels trucs pas trop recommandables? s’exclama-t-il avec suspicion.

-Traîner dans les rues, la moto, plonger des falaises…Ce genre de trucs, tu sais? répondis-je innocemment.

- Tu…tu fais de la moto? Tu as plongé d’une falaise? me demanda-t-il d’une voie de plus en plus nerveuse.

Il plissa davantage les yeux et me scruta, dans le but évident de m’arracher la vérité.

-Pas la falaise, du moins, pas encore. Mais je compte bien là-dessus…quoique, le délire, c’est vachement bien, répliquais-je en lui jetant un regard noir.

Je songeai qu’avec cette apparition, je ne pourrais plus jamais me contenter de vulgaires chuchotements au creux de ma tête.

-Tu m’avais juré d’être prudente! gronda-t-il. Dois-je te donner une définition de ce mot?

-Excuse-moi, mais tu m’avais juré de ne jamais me quitter si ma mémoire est bonne, répliquais-je tout aussi furieuse. Peut-être devrais-je aussi éclairer ta lanterne!

-Tant que c’est ce qu’il avait de mieux pour toi! explosa-t-il, et mes épaules en payèrent le prix.

-Je sais bien que tu te fiches de moi, piaillai-je en dérapant dans les aiguës. Là n’est pas la question. Je veux juste que ton souvenir ne me fasse pas interner!

- Moi, me ficher de toi? ricana-t-il amèrement en me relâchant. Comme si ça pouvait être possible.

Il secoua la tête et l’espace d’un instant, le chagrin envahit ses traits.

-Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle! rétorquais-je en le fusillant du regard.

- Une minute, s’exclama-t-il brusquement en relevant la tête, insinues-tu que je suis une… une hallucination?

Il m’observa, décontenancé et visiblement à cours de mots, puis ses yeux se plissèrent et fouillèrent à nouveau les miens à la recherche d’une réponse qui ne venait pas.

-Que pourrais-tu être d’autre? finis-je par répondre d’un ton neutre.

-Réel tient! Tu as besoin de preuves? Si ce n’est que ça, j’ai plus d’une idée en tête! répliqua-t-il en haussant les sourcils.

L’instant d’après, ma bouche se retrouva collée à la sienne sans que j’aie esquissé le moindre mouvement. Mon premier réflexe fut contrôlé par la surprise et je mis mes deux mains bien à plat sur son torse dans le but évident de le repousser. Un geste bien futile, ce dont je me rappelai seulement après l’avoir posé. De toute façon, l’étonnement passé, ma volonté mentale se déroba ou profil de celle de mon corps. Après tout ce temps, j’avais oublié ce que c’était que de ressentir du désir pour quelqu’un et une vague de sensations oubliées déferla à nouveau sur moi. Contre mon gré, mes mains qui une seconde plus tôt tentaient de le repousser s’accrochèrent à son chandail et je me plaquai contre lui, mût par un sentiment d’urgence et de manque lancinant. Pousser par l’envie irrésistible puis le besoin irrépressible qui montait en moi, mes mains glissèrent sur son torse à la recherche d’un carré de peau tandis qu’une des siennes se retrouva au creux des mes reins et que l’autre serrait ma nuque, empêchant toute reddition de ma part. Je n’avais pas souvenir d’une étreinte aussi enflammée entre lui et moi et je songeai soudain que je risquais peut-être ma vie plus que jamais, pour ensuite me rendre compte que je m’en fichais éperdument. Je n’arrivais plus à me rappeler les raisons qui justifiaient que je ne devais pas embrasser l’amour de ma vie, hallucination ou pas. Tout ce que je savais, c’était que si lui en avait envie, je n’aurais jamais assez de volonté pour l’en empêcher. J’avais beau m’accroché à l’idée qu’il me mentait, je n’arrivais pas à trouver une excuse satisfaisante au fait qu’il soit revenu - si c'était bien le cas. Son odeur enivrante me submergeait et je ne fus pas longue à ressentir un puissant vertige – à croire qu’on ne s’était jamais quitté. La réalité me frappa aussi de plein fouet, avec une clarté surprenante : impossible que tout ça soit du délire, ses mains glaciales sur ma peau étaient beaucoup trop réelles et il me semblait que je ne pouvais pas imaginer le goût de ses lèvres sur les miennes, encore moins son odeur unique. Ce baiser avait une saveur on ne peut plus… tangible. Il ne restait qu’une option :
Edward était bien là et bon sang, il m’embrassait.

Comment étais-je sensée résister à l’espoir quant il trichait de cette façon?

Soudain, s’en fut trop et à la seconde où il me relâcha, je m’effondrai.

"C'était d'une totale injustice!"
Et
"Réel Tient !"

Son totalement une marque de TON écriture. Sinon j'ai bien aimé.
Tu savais qu'après la Rose je lis Eclipse?
Non, Maintenant tu sais :) Continue ton beau travail...

Me connaissant, tu devais croire que je sortirais le :
"T'es vraiment nulle'"... C'était dans mes intentions...
J'te jure, mais c'est trop bien :)

J'ai vraiment dû faire pression sur moi pour ne pas éclater de rire !
Je rie de Toi

J'aime bien le fait que tu ne dis pas son nom jusqu'à un certain moment !

Mon dieu, quand j'ai décidé de poster hier, je me suis rendue compte qu'il manquait plein de chose et j'ai finalement lâché l'ordi à minuit trente! Là, j'arrive sur le forum, je me relis, puis je me rend compte qu'il y a encore plein de trucs qui clochent! Pire, j'ai vu que vous aviez posté! Je vous le dis, j'étais quasi aussi nerveuse que quand je reçois ma note de texte en français!

Vicky, tu me surprends, j'étais certaine que t'allais me sortir un : Moi tu sais, j'ai de la difficulté avec ton écriture, mais l'idée générale est bonne. En clair : t'es nulle à chier! Rool

Aya, je ne suis pas certaine de ton avis...Tu as trouvé ça trop drôle? Heeum

J'ai eu beaucoup de difficulté à dealer avec le caractère des personnages tu sais.. D'oups!

Mais bon, j'aime mieux que ça t'ai fait rire plutôt que tu sois restée stoique à regarder dans combien de ligne ça fini..

Sérieusement, je trouve que j'ai mis ça trop en dialogue et que ça manque de romantisme comme dit si bien Vicky.Vous trouvez pas que ça manque de...tendresse? Ça crève les yeux que c'est pas mon style les calins! Je retravail tout ça les filles, merci de votre avis! Daah ^^

J'aime bien, tu as un bon style d'écriture Smile

Par contre (peut-être que ça ne tient qu'à moi) ; on s'attend à des retrouvailles un peu plus heureuses, non ?
Mais c'est bien quand même =D

Euh...

A un moment tu dis "Le chagrin envahit ses traits" puis tu dis "Ce n'est pas drôle !"
Autre chose, (relu, un seul com Je rie de Toi

), je veux dire, dans le livre, quand elle se réveille c'est direct "Ben zut ! Je suis morte ! Pauvre Charlie, il doit être effondré." alors que ici c'est "Immobile... Zut, chuis folle à lier !" alors pour moi, c'est l'éclate ! Entre ces deux-là, j'ai de quoi rire !
(Je sais, j'ai un sens de l'humour bizarre !)

En fait, je ne voulais surtout pas tomber dans le ' et ils se réunirent en fondant en larme de bonheur'. Tout sauf 'cucu'. Mais Lenne a raison, c'est comme je disais, ça manque de bonheur. Touka, je vais modifier quelques trucs.

N'empêche que c'est bien.

C'est Normale que j'ai vue ce sujet juste aujourd'hui ?? Heeum

Bon, moi, je trouve ça bien =)

J'ai même eu les larmes aux yeux [ bon. Okay. J'suis peut-être un peu trop sensibleuuuuuhhh ]

Pas pire que Moi Hooon

Des larmes en lisant mon texte!? Heeum

Bon sang, mais à quel endroit? Daah ^^

Ps: j'ai modifié quelques trucs, je crois que c'est mieux comme ça.

Ben, quand Edward explique qu'il ne peut plus se passer d'elle, pourquoi il est revenu Pleure

Waouh, avec les mots que j'ai utilisé? Je ne suis peut-être pas si nulle que ça finalement! Rool

J'ai relu ton histoire avec les modifs !
C'est même encore plus drôles que le passage "Je suis morte" de Stephenie Meyer ! Je rie de Toi

Veux-tu bien m'expliquer ce qu'il y a de si drôle? o_O

La situation ! NIAAN-AN

Eh ben...

OMG MARIE!!!
Je m'attendais à moins bon que ça...après ta super explication orale en français à mon intention...mais vraiment j'ai a-d-o-r-é ton histoire.J'aime vraiment la partie du ''je m'effondrai''; tordant.J'aime quand tu sors des trucs de psychologie...c'est vraiment drôle. Sinon je trouve que tu restes quand même dans le genre de Stephenie...ce n'est pas trop à l'extrême de ce qu'elle fait, ce n'est peut-être que mon opinion mais tu ferais une bonne écrivaine je trouve...En tout cas, on en reparle demain...je ne sais pas trop quoi ajouter mais je trouverai surement autre chose à dire. Seul petit bémol, je ne peux pas m'en empêcher...il y a quelques erreurs d'ortographe et d'accord!!!Mais bon c'est pardonnable et je suis de bonne humeur aujourd'hui...mais tu sais que je ne t'en voudrais pas de toute façon...
En bref: BRAVO C'EST SUPER!!!
Et voilà Marie...je suis venue le lire et ce sont mes commentaires!!