La Consolante - Anna Gavalda - Cercle de Lecture

R É S U M É

____Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
____« Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?»
____Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.

A V I S
L A U R A

____Un livre spéciale, une bonne histoire spéciale, écrite d'un manière spéciale. Pas de pronoms personnels pour certaines phrases (beaucoup même), beaucoup de points de suspension aussi... Le début m'a ennuyé un peu, un peu trop même, m'a mélangé. Parfois je ne comprenais plus rien...

Spoiler:

Ce livre m'a fait sourire à certains moments. Parfois je plaignais Charles, parfois il m'ennuyer, parfois je le comprenais... Je ne regrette pas de l'avoir lu, mais c'est loin d'être un livre que je relirais !

V I C K Y

... la consolante. C'est une partie pour rien...
Sans enjeu, sans compétition, sans perdants...
Pour le plaisir, quoi...

____Comme vous avez pu le lire au cours du précédent cercle de lecture... j'ai été tentée de ne pas l'aimer. Tentée de l'abandonné, Tentée de le brûler, Tentée de bien des choses. Puis j'ai lu pour la première fois Kate. Le mot qui a tout changé, le mot qui à fait de ce roman un bon livre, le mot qui m'a tenté de le terminer. J'ai lu quelques 250 pages ce soir. Les 250 pages dignent de Gavalda. Les 250 pages comme Ensemble, c'est tout, comme Je l'aimais. Les 250 pages contenant l'histoire de Kate et de ses écorchures, le passage de Philibert, une histoire d'amour comme pas d'autre, Les 250 pages qui méritent d'être lus. J'ai envie d'écrire à l'auteure, de lui demander un résumé très court des 450 premières, de le partager et de permettre la lecture des 250 dernières. J'ai détesté l'omition des pronoms dans ces 450 premières pages, mais je l'ai complètement oublié après. J'aurais deux critiques à faire, avant vs. après. Je ne regrette finalement pas d'avoir lu ce livre, je regrette seulement que le livre commence si mal.

Partie 1 : 5.75/10
Partie 2 : 10/10